Menteuse en scène de Par le bout du nez, Evelyne Rambeaux de la Cie Lazzi, nous propose une réflexion sur l'humour qui se dégage des deux spectacles proposés cet été. à Modave. Son analyse est complétée par celle de Jean Lambert, metteur en scène de Ménart et Joblin.
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© Charles Huby
" Je dirais que, si ces deux spectacles renvoient à ce que la nature humaine a de touchant et drôle, il est amusant d’observer que les moyens pour nous y amener sont différents. L'univers de Pascale Vander Zypen est plus visuel, il s'appuie sur l'observation de micro-situations, ponctuées d'un brin de belgitude. Elle nous entraîne dans le sillage de Ménart et Joblin, deux timides qui n'osent pas se dire... Christian Dalimier et Philippe Vauchel servent un texte ciselé aux répliques redoutables. Ils campent deux personnages de nature très opposées. Loin de n’être qu’une joute verbeuse 'à la française', ce spectacle permet là aussi l’observation irrésistiblement drôle de comportements et de rapports humains singuliers. N’est-ce pas ce qui nous séduit toujours au théâtre ? " |
Evelyne Rambeaux
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© Jean Theys |
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’écriture de Pascale Vander Zypen est passionnante ! Elle nous transforme en complices assistant à la naissance inattendue de deux héros ! Alors que nous pensions nous enfoncer dans la torpeur quotidienne de deux personnages éteints, voici que surgissent les Grandes Voies de la Tragédie traversées pourtant de désopilants soubresauts d’une Riante Comédie ! Certes, voilà le grand talent d’une magnifique comédienne ! Ménart et Joblin quant à eux, entrent dans le Panthéon de l’Absurde ! "
Jean Lambert
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